Le mot du président

L’engagement que nous prenons, ici et maintenant!
Notre conviction est qu’il n’ya pas de démocratie sans une presse libre et responsable.
Notre conviction est que l’exercice de la liberté s’accompagne d’une grande responsabilité.
L’essor des réseaux sociaux, et le développement des chaînes d’information continues ont incontestablement changé notre rapport à l’information.

Dans ce monde où tout doit être rapide, où chacun croit créer de l’information, où les rumeurs se répandent, où chacun commente, être journaliste revêt une exigence toute particulière et exige beaucoup de discernement.

C’est pourquoi, nous estimons que le nouveau code de la presse, voté après un long processus, est venu à son heure car le flambeau de la liberté de la presse, nous ne pouvons pas le laisser s’éteindre. Et nous ne le laisserons pas s’éteindre.
Si nous voulons le maintenir allumé, il faut aujourd’hui raviver sa flamme.
Si nous voulons protéger la presse et sa liberté, il faut aujourd’hui veiller à plus de responsabilité de ses acteurs.

L’objectif  justement de ce nouveau code est de garantir l’indépendance de la presse.
Notre conviction est qu’il n’y a pas de démocratie sans une presse libre et responsable.
Notre conviction est que l’exercice de la liberté s’accompagne d’une grande responsabilité.
L’essor des réseaux sociaux, le développement des chaînes d’information continues ont incontestablement changé notre rapport à l’information.

C’est de protéger le pluralisme : Pluralisme des points de vue, des opinions, des publications.
C’est de permettre à la presse de remplir sa mission.
Celle de confronter, de recouper, de contextualiser l’information.
De vérifier, de décrypter, d’expliquer.
De permettre que le débat public soit fondé sur des faits attestés.
Cette mission est noble.

Noble et plus que jamais vitale, à l’heure de l’abondance des contenus et des modes d’expression, à l’heure des réseaux sociaux et de la prolifération des fake news.
Notre profession est vitale parce qu’il n’y a pas de démocratie sans une presse libre.
Si l’on est attaché à la démocratie, alors il faut se battre pour la presse.

Il faut se battre pour sa liberté.
Il ne suffit pas de le dire.
Il ne suffit pas de la défendre un jour sur deux, ou seulement quand ça nous arrange.
Il faut la défendre constamment.

Soutenir la presse, c’est défendre un cadre de régulation moderne et efficace.
C’est s’assurer que tout le monde se bat à armes égales.
C’est protéger, sans empêcher l’innovation. En accompagnant l’adaptation aux nouveaux usages et aux nouveaux acteurs.
C’est en ce sens que notre commission à une lourde responsabilité : celle de participer grandement à ce qui est convenu d’appeler l’assainissement de la presse.

La Commission doit accomplir sa mission définie par la loi, avec bienveillance pour le demandeur, en tenant compte de sa situation individuelle, mais avec le souci du bien commun et de l’unité de la profession.

Sa composition cosmopolite en est la garantie. Éditeurs, techniciens, journalistes, juristes, inspecteur du travail… s’y retrouvent et y travaillent en toute indépendance dans une légitimité professionnelle et démocratique. Je leur tends la main pour qu’ensemble, nous puissions remplir notre mission avec brio sans faiblesse coupable, ni sévérité inutile. Il y va de notre responsabilité.

Qu’adviendrait-il si demain, il s’agissait pour nous d’attribuer une carte nationale professionnelle dépréciée ou dévalorisée ?

C’est la question que nous nous posons et que nous vous posons, vous autres acteurs de la presse !

M. DAOUDA MINE
Président de la commission de la carte nationale de presse

Monsieur Daouda Mine

Président de la commission de la carte nationale de presse